Cabinet N°8 Le management est un art martial

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Contribution essentielle


Après les élections européennes : la bonne attitude !

Soyons Unis …

Par les élections et leur cortège de désillusions successives, nous recevons une leçon de vide à la hauteur de ce que nous sommes et faisons, pour nous et pour les autres : Rien.

Par delà les pleurnicheries ministérielles et politiques aussi bien que par delà les poussées d’ailes aux allant fascistes. Ce monde je l’abandonne à sa désolation, il n’existe déjà plus. La pierre noire a été marquée. Sic Transit Gloria Mundi.

A partir de maintenant plus encore qu’avant, je me sens une pierre d’un édifice à construire. Certes il va nous falloir en trouver les plans… A partir d’aujourd’hui le monde je le bâtis. Joignez vous à moi. 

Que chacun de nous commence à changer son rapport à la politique et au monde en se posant la question : que puis-je apporter au monde et aux autres ? Cette question qui se pose dans l’histoire des peuples, en période de révolution ou de crise est celle de la construction du Nous, citoyens et humains, de l’identité qui nous transcende, de l’alchimie du commun, de l’âme noble d’un peuple. 

Comment vais-je contribuer à l’évolution du monde sera la question de notre prochaine génération de politiques. Mettons-la en marche nous même. Soyons ces entrepreneurs politiques porteurs de vision de civilisation que nous implorons. Lançons-nous dans la politique et agissons dans nos vies au quotidien.

Ne nous contentons pas de petits droits, ni d’infimes devoirs, intégrons une conscience, celle des rapports pacifiés et constructifs entre les Hommes, les Femmes, les peuples, les cultures et l’environnement.

Pas de sanglot, de désespoir ni de haine contre la violence, la bêtise crasse, l’insatisfaction et les râles des électeurs et mécontents. Ayons juste conscience de la transition difficile, qui s’opère dans les heurts, entre un monde que l’on ne veut plus, de violence symbolique dans les media, au travail, dans les organisations, les rapports politiques, la vie en général, et, un monde plus doux, beau tendre et fraternel, solidaire, respectueux et digne, de peuples en accord.

Rêveries, considérations utopiques ? Non, il n’est plus temps. Les idéaux ont déserté, les projets politiques sociétaux et civilisationnels aussi, il est temps de les remettre au gout du jour, de les inventer et de les entreprendre.

Nous pourrions avoir peur des tendances de nos sociétés qui dans tous les modèles de prospective finissent dans le mur, l’enfer et la désolation, les conflits et les replis. Mais, même si l’espoir même est improbable, les champs de possibles restreints en apparence, investissons les, renouons avec l’envie, le désir, la volonté d’agir et de construire, de progresser, faire progresser, et d’évoluer. Chacun et ensemble.

Arrêtons donc maintenant avec la politique spectacle, d’opposition systématique, des partis, des petites phrases et des petits hommes, de la séparation, de la division et du rejet. Transcendons les partis. Nous sommes les enfants du monde, pas des communautés ni des partis.

Œuvrons en commun. Créons enfin la politique de demain et d’aujourd’hui, celle qui rassemble et fait vivre ensemble. Renouons avec les idéaux, les idées, et concrétisons les. Soyons républicains, œuvrons pour le beau, le bien, le bon. Cherchons l’unité et ce qui nous ressemble et nous rassemble, trouvons les voies qui vont tous nous faire grandir.

Ne soyons ni niais ni agressifs, ni orgueilleux ni insolent mais mettons nous au travail. Les idées ne manquent pas, pensons et agissons avec de nouveaux regards, de nouvelles valeurs, prenons nos destins individuels, collectifs, et universels en main. Soyons. Soyons grands, ensemble, unis. 

La France, pour le monde, est un état d’esprit, parfois celui du racisme et de la haine, de la grogne et de la mauvaise humeur, elle doit revenir à son âme, celle de la production d’idées novatrices, fraternelles, libertaires et collectives, le retour de la dignité et de la considération de soi, de l’Autre, de nous et du monde, de l’Unis-vers un mieux.

Œuvrons donc pour que la France éternelle, celle des Lumières de l’Esprit ne manque plus au monde ni à nous même.

Yannick Le Guern

30/05/2014
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